Comment expulser
son locataire mauvais payeur

Expulser un locataire mauvais payeur...
Notice pour les propriétaires bailleurs

La principale peur d’un gestionnaire locatif : devoir expulser un locataire mauvais payeur !


☝️ Réagir dès les premiers signes de loyers impayés

Détecter rapidement dès les premiers signes de loyer impayé est crucial pour les propriétaires bailleurs. Ces signes peuvent inclure des retards répétés dans le paiement du loyer, des excuses fréquentes pour justifier ces retards, ou un manque de communication de la part du locataire. Reconnaître ces indicateurs permet en outre d’anticiper pour trouver des solutions en amonts et d’éviter que la situation ne s’aggrave.

☝️ Les impacts sur le propriétaire bailleur

devoir expulser un locataire qui ne paie pas son loyer peut générer des conséquences financières significatives pour le propriétaire, allant de la perte de revenus à la difficulté de payer les hypothèques ou autres charges liées à la propriété. Outre cela cette situation peut également entraîner d’importants coûts juridiques si des mesures d’expulsion deviennent nécessaires.

Éviter un locataire mauvais payeur dès le départ

☝️ Critères de sélection d’un locataire fiable

La sélection rigoureuse d’un locataire commence par l’évaluation de sa solvabilité et de sa stabilité financière. Demander des preuves de revenus, consulter des références antérieures, et demander une caution solidaire fiable sont des pratiques essentielles pour identifier les candidats les plus sérieux.

☝️ L’importance de la vérification de solvabilité

Vérifier la solvabilité d’un potentiel locataire est une étape indispensable. En particulier parce qu’elle permet de s’assurer que le candidat dispose des ressources financières nécessaires pour honorer ses engagements de paiement, réduisant ainsi le risque de loyers impayés.

Ainsi, notez qu’il existe des services spécialisés qui offrent une évaluation complète et rapide des dossiers de candidature locative :
EveryCheck
iGestionlocative.com

Procédures de recouvrement pour loyers impayés

☝️ Les premières étapes à suivre en cas de loyer impayé

Dès le premier signe de loyer impayé, en premier lieu il est important d’être réactif et de communiquer ouvertement avec le locataire pour comprendre la situation. Commencez par une procédure amiable en envoyant un rappel formel de paiement et discuter ensemble des options possibles peut aider à résoudre le problème rapidement.

En cas de silence de votre locataire, vous pouvez envoyer un courrier recommandé. Il faudra l’assigner devant le tribunal pour obtenir la résiliation du bail et son expulsion. Il est néanmoins recommandé de se faire assister pour ces démarches.

Quid de la mise en place d’un plan de paiement : est-ce une solution viable ?

Dans certains cas, établir un plan de paiement peut être une solution mutuellement bénéfique. Si bien que cela permet au locataire de rattraper progressivement son retard tout en assurant au propriétaire un flux de revenus continu.

Si toutes vos tentatives amiables échouent, alors vous pourrez envisager une procédure judiciaire qui commence par un commandement de payer par huissier, donnant au locataire 2 mois pour régler ses dettes.

Parallèlement à la procédure d’expulsion, vous pouvez engager des actions pour recouvrer les loyers impayés, comme la saisie conservatoire, la saisie-attribution sur les comptes bancaires du locataire, ou la saisie sur rémunérations. Ces actions nécessitent un titre exécutoire et l’intervention d’un huissier de justice.

Quand expulser un locataire mauvais payeur

Les délais d’expulsion d’un locataire pour loyers impayés peuvent varier en fonction de plusieurs étapes procédurales et légales. Ils peuvent aller de quelques mois à plusieurs années. En outre, il est important de noter que les expulsions sont suspendues durant la trêve hivernale, du 1er novembre au 31 mars, à moins qu’un relogement adéquat soit prévu pour le locataire et sa famille.

Sachez qu’il existe des aides et dispositifs de soutien pour les propriétaires confrontés à des loyers impayés. Notamment des aides financières locales ou un accompagnement juridique par des organismes spécialisés comme l’ANIL​.

Comportement à adopter devant un locataire mauvais payeur

Adoptez des politiques de sélection strictes où demandez un dépôt de garantie suffisant. Par exemple, vous pouvez demander certaines pièces justificatives (bulletins salaires, impôts, lettre de recommandation des précédents bailleurs). Vous pouvez également demander un cautionnement où encore souscrire à une assurance loyers impayés (GLI).

Les procédures pour expulser un locataire mauvais payeur sont lourdes nous l’avons vu, privilégiez au maximum la communication comme solution alternative à la répression. Souvenez-vous des services de vérification de solvabilité 🙂

Enfin, la médiation peut offrir une alternative moins conflictuelle et plus rapide à l’expulsion. Ce processus permet aux deux parties de trouver une solution amiable avec l’aide d’un médiateur professionnel.

Vers une gestion locative plus sereine !

Adopter une approche proactive dans la sélection des locataires, établir des communications claires dès le début, et connaître les procédures légales peuvent grandement aider à gérer les défis liés aux locataires mauvais payeurs.

Il ne faut également pas négliger l’importance des dispositifs d’accompagnement juridique pour les propriétaires bailleurs.

L’accompagnement par un professionnel du droit peut être envisageable pour naviguer dans les complexités des réglementations. Soyez prudents !

Le Reevols

Consultez un coach Reevols pour des informations approfondies. Selon vos besoins spécifiques, il vous posera des questions ciblées et vous guidera vers la solution la plus pertinente adaptée à votre situation.

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Le conseil du Coach

Dans la gestion d’un locataire mauvais payeur, l’anticipation et la communication sont essentielles. Dès le début de la location, établissez des règles claires et un contrat solide qui détaille les obligations financières.

Utilisez des services de vérification de crédit comme ceux proposés par des agences reconnues pour évaluer la solvabilité des potentiels locataires. En cas de retard de paiement, initiez immédiatement une communication ouverte pour comprendre la situation du locataire et évaluer les options.

Pensez à proposer si vous le pouvez, des solutions flexibles telles que des plans de paiement pour aider le locataire à se remettre sur les rails.

Si le problème persiste, tournez-vous vers des services de médiation spécialisés dans les conflits locatifs, tels que la Médiation des loyers mediationloyers.fr, qui peuvent offrir une résolution amiable et éviter les coûts élevés d’une procédure judiciaire.

Des institutions comme l’ANIL (Agence Nationale pour l’Information sur le Logement) offrent également des conseils et un soutien juridique pour naviguer dans ces situations complexes anil.org.

Pensez également à souscrire une assurance loyers impayés. Cette solution peut représenter un coût initial, entre 2% et 5% du loyer annuel (charges comprises), mais elle offre une sécurité financière en couvrant les loyers impayés et les frais de justice éventuels.

Chaque propriétaire bailleur doit évaluer cette option en fonction de ses besoins et de son niveau de tolérance au risque. Prévenir les situations de paiement tardif ou en défaut nécessite une combinaison de diligence et de communication pour résoudre les conflits, mais aussi d’une certaine empathie envers son locataire, engager le dialogue peut révéler une situation financière compliquée et passagère.



Nos conseils pratiques pour aller plus loin 😌

Documentation : Gardez une trace écrite de toutes les communications avec vos locataires concernant le paiement du loyer et les retards. Cela inclut les rappels, les avis, et tout arrangement temporaire. Cette documentation sera précieuse en cas de litige ou de procédure judiciaire.

Formation : Considérez l’option de vous former sur les aspects légaux et financiers de la gestion locative. Des organismes comme l’UNPI (Union Nationale de la Propriété Immobilière, unpi.org) offrent des formations et des ressources pour les propriétaires bailleurs.

Garanties : En plus de l’assurance loyer impayé, demandez une caution ou une garantie Visale (service gratuit proposé par Action Logement, visale.fr) pour les locataires répondant à certaines conditions. Ces mesures offrent une sécurité supplémentaire en cas de non-paiement.

Révision du loyer : Assurez-vous que le loyer est en adéquation avec le marché local. Un loyer trop élevé peut entraîner des difficultés de paiement pour le locataire, tandis qu’un loyer sous-évalué diminue vos revenus potentiels. Une juste évaluation aide à attirer et à retenir des locataires solvables.

Dialogue et flexibilité : Maintenez une relation ouverte et constructive avec vos locataires. Un locataire qui traverse une période difficile financièrement sera plus enclin à communiquer avec un propriétaire compréhensif, ce qui peut permettre de trouver des solutions sans recourir à des mesures extrêmes.

Gestion locative : Si vous ne souhaitez pas gérer directement ces situations, envisagez de faire appel à une agence de gestion locative. Ces professionnels prennent en charge la gestion quotidienne de la propriété, y compris le recouvrement des loyers et les procédures d’expulsion, moyennant des frais (5 à 10% HT des loyers encaissés).

Mise à jour des contrats : Assurez-vous que vos contrats de bail sont toujours à jour avec les dernières lois et régulations. Cela inclut les clauses sur les retards de paiement, les pénalités et les procédures d’expulsion. Un contrat bien rédigé peut dissuader les comportements de non-paiement et faciliter la résolution des conflits.

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